Me vs the internet, part 7945

Séquence manichéenne : pourquoi Internet est mauvais pour moi. Ouah la mauvaise foi de la fille qui écrit ça sur son BLOG, t’as vu… mais non mais c’est pour ça que je dis que c’est manichéen, parce qu’Internet m’est aussi très utile, mais j’en parle pas ici. C’est bon hein. Ecoute moi maintenant.

Internet m’empêche d’être en paix.

Quand je parcours des sites « pour me reposer », je prends conscience de toute l’activité que déploient d’autres personnes dans des domaines variés, et ça me pousse à me donner toujours plus d’activité moi aussi.

J’ai longtemps considéré ça comme un stimulant très positif, qui contrecarre ma paresse naturelle.

Maintenant, je me dis que ça m’empêche de me consacrer sereinement à ce que je sais et dois faire, en me donnant l’idée d’une multitude d’autres choses que je pourras éventuellement essayer de faire donc pourquoi pas le tenter ou au moins y réfléchir et si ce n’est pas possible, culpabiliser de ne pas le faire.

Insidieux, non ? ça joue puissamment sur le levier de mon hyperactivité, de la culpabilité que je ressens de ne pas réussir à faire encore plus. Et en prime, ça me consomme le peu de temps qu’il me reste dans une journée.

        « Hé Donald, t’es pas obligé d’imiter les lézards que t’as vus sur Youtoube »         (David Bitton/Appeal-Democrat via Associated Press)

A force de scanner ma relation à Internet, j’apporte chaque fois des petites corrections à ma façon de l’utiliser, et j’espère que ça me fait avancer vers un usage qui fasse jouer à plein ses côtés bénéfiques et neutralise au mieux ses effets nuisibles.

Correction prévue aujourd’hui (donc à partir de demain) : au lieu de bookmarker des articles et des vidéos pour les lire plus tard, marquer tout comme lu régulièrement, m’obliger à me dire que je ne peux pas et ne dois pas tout lire.

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